Des moyens et des agent·es adaptés aux enjeux montpelliérains et mieux coordonnés

Un nouveau poste de police pour l’ouest Montpelliérain

Nous souhaitons faciliter le lien entre la population et la police, et développer les actions de prévention: cela ne peut se faire sans moyens supplémentaires. Nous proposons la création d’un nouveau poste de police et le recrutement d’agent·e·s.
Pour assurer sa mission de proximité, la police municipale doit en effet se doter des moyens nécessaires. L’actuel maire a augmenté les effectifs de plus de 25% en 6 ans, sans adapter les locaux à ces nouvelles arrivées. Améliorer les conditions de travail est pour nous un prérequis : il y a donc besoin d’un nouveau poste de police, réunissant l’ensemble des services dans un même lieu, si possible à l’ouest de la ville. Un projet de cette envergure est évalué à environ 12 millions d’euros. L’accueil physique de ce nouveau poste sera davantage ouvert au public, avec une fermeture en soirée à 19h (contre 16h15 actuellement).

Le recrutement de 50 agents supplémentaires et une police connectée

Nous recruterons 50 agents supplémentaires, ce qui portera nos effectifs à 233 policiers. Concrètement, ces renforts permettront une présence accrue des brigades de proximité, le déploiement d’un programme ambitieux de prévention, et un meilleur lien quotidien avec les habitant·e·s.

Enfin, nous étudierons la possibilité d’un vaste plan d’investissement en matériel numérique, afin de rendre notre police municipale plus connectée, plus réactive et plus efficace. Des smartphones et tablettes seront utiles aux agent·e·s sur le terrain pour, entre autres, la prise de note et l’établissement de compte-rendu en direct, la géolocalisation, la prise d’informations depuis le Centre de Supervision Urbaine. Loin d’être des gadgets, ces investissements permettront un gain de temps administratif appréciable qui pourra se traduire par une présence accrue sur le terrain et une meilleure efficacité des interventions. Le temps de réactivité et l’information des personnes sera considérablement amélioré.

Renforcer la coordination des polices par une nouvelle convention

Une politique de sécurité efficace ne peut faire l’impasse d’une bonne coordination entre polices municipale et nationale. Les polices doivent travailler en étroite collaboration pour échanger les informations et optimiser leurs interventions respectives. Il faut donc revoir la coordination entre services qui n’est pas à la hauteur des problèmes quotidiens rencontrés par les habitant·e·s, à travers une nouvelle convention de coordination signée entre le Préfet, le Procureur et le Maire.

Cette convention comprendra notamment les points suivants, qui seront à discuter de manière franche et ouverte avec les services de l’État : 

  • la présence dans les locaux de la Police Municipale d’un Officier ou Officière de Police Judiciaire (OPJ) pour recevoir les femmes victimes de violences, et plus largement pour faciliter la coordination entre services. Une intervenante ou un intervenant social spécialisé dans les violences intra-familiales pourra également être présent pour soutenir et orienter les victimes,
  • la présence d’un policier ou d’une policière municipal au sein du Centre d’Information et de Commandement de la Police Nationale tous les jours pour faciliter la coopération quotidienne des services ;
  • une clarification des rôles et missions des deux polices la nuit, avec un engagement clair sur les moyens humains nécessaires,
  • le déport des caméras de vidéo-protection sur la Police Nationale.

La convention de coordination sera évaluée annuellement, complétée et améliorée si nécessaire au cours du mandat à travers la réunion régulière du Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD).

Formation sur les violences envers les femmes et la communauté LGBTQI+

Au cours de sa vie, 1 femme sur 26 est violée, 1 sur 7 est agressée sexuellement, seulement 10% des femmes victimes de viol portent plainte et seuls 3% des viols débouchent sur un procès en cour d’assises. En 2018, il y a eu une agression homophobe par jour. La police municipale doit être une police de proximité consciente de la réalité des agressions et des violences commises notamment envers les femmes et la communauté LGBTQI+. Elle se doit de protéger les victimes, les accueillir, les écouter et les aider à faire les démarches nécessaires pour porter plainte mais également les orienter pour qu’elles aient accès à des centres d’aide et de soutien psychologique. C’est pourquoi nous intégrerons cette problématique dans le plan de formation des agents et agentes de la police municipale, afin de :

  • savoir identifier ce type d’agressions pour pouvoir agir vite ;
  • avoir les bonnes réactions vis à vis des victimes ;
  • accueillir avec bienveillance et écoute, sans culpabiliser ;
  • pouvoir orienter les victimes vers les services et associations compétentes.

Pour finir, si nous sommes élus, nous interpellerons le préfet pour que l’état donne des moyens décents à ses forces de sécurité pour qu’ils puissent effectuer leurs missions dans des conditions acceptables.

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