← retour à la liste

Mercredi 9 octobre 2019 – 12h : M. Saurel, maire de Montpellier, prononce sa « déclaration de Montpellier » en clôture du 5ème sommet du Pacte de Milan. A quelques mètres de là, au cœur de la Ville, sur la place de la Comédie, le mouvement populaire #Nous Sommes met en scène sa propre déclaration et propose une mesure concrète pour lutter contre le manque de courage des politiciens face à l’urgence climatique.

 

Alors que le pacte de Milan promeut « la production alimentaire périurbaine » ou la « protection des terres agricoles », la réalité est toute autre. En un mandat, un nombre anecdotique de fermes a été installé sur le territoire métropolitain  alors que le SCOT nous prédit lui un doublement du nombre d’hectares agricoles détruits dans la prochaine période (2019-2030) par rapport à la période précédente (2006-2018). Alors que 250 000 euros ont servis à financer ce sommet stérile, quelles sommes investies pour soutenir nos agriculteurs et leur donner les moyens de réaliser leur travail, d’intérêt général?

 

Si les affiches fleurissent sur nos écrans publicitaires, les récoltes de la politique alimentaire locale sont elles bien maigres !

 

Face à ces « élus Macdo » qui mettent du vert partout pour faire croire qu’ils sont écolos, les militant.e.s du mouvement populaire #NousSommes ont coloré en vert (à l’aide d’une substance inoffensive, la fluorescéine) des fontaines publiques de manière simultanée aux quatre coins de la Ville. De la Comédie à la Paillade, des Beaux Arts à Celleneuve, d’Aiguelongue à Croix d’Argent : les questions environnementales ne sont pas qu’une préoccupation de privilégié.e.s de centre- ville mais de tou.te.s les montpellierain.ne.s !

 

Dans le même temps, sur la place de la Comédie, théâtre central des opérations, une action originale et non violente mettait sur le devant de la scène des élus s’adonnant sans scrupule à un greenwashing revendiqué, simple « clé de la victoire » comme le clamait cet été Philippe Saurel en conseil de Métropole.  

Face à ce cynisme électoraliste, les citoyen.ne.s ne sont plus dupes et agissent.

 

#NousSommes déterminé.e.s à répondre à cette attente populaire et présentons notre première mesure pour la campagne municipale. #NousSommes les seuls à proposer la révocation des élus municipaux à mi-mandat par référendum permettant aux montpellierain.ne.s de changer de représentants si ces derniers ne respectent pas leurs engagements notamment au niveau écologique.

 

Face aux défis du changement climatique, il n’est plus possible de se contenter d’un chèque en blanc aux politiciens tous les 6 ans. Instaurons un réel contrôle démocratique de nos élus. 

 

La solution aux crises sociales et environnementales sera démocratique… ou ne sera pas !

 

Crédit photo David Richard

Article publié le : 9 octobre 2019