Pour une véritable police de proximité

Déployer une police de proximité adaptée aux besoins des quartiers

Nous voulons que notre police municipale soit plus visible et sa présence sur le terrain plus régulière et plus dissuasive. Pour cela, nous souhaitons déployer une police de proximité adaptée à chaque quartier :

  • dans les quartiers dits sensibles, des brigades dédiées assureront la prévention et la dissuasion de manière quotidienne. Leur connaissance du terrain et des habitant·e·s permettra de faire un relai efficace avec la police nationale en cas de besoin ;
  • dans le centre-ville, une brigade spécifique en VTT permettra de couvrir l’ensemble des ruelles, et d’intervenir plus rapidement ;
  • dans les quartiers résidentiels, nous multiplierons les sorties du poste de police mobile et améliorerons sa visibilité auprès des habitant·e·s.

Ces brigades de proximité dans les quartiers iront directement à la rencontre des habitant·e·s et des commerçant·e·s, et créeront des habitudes de contact. Cela permettra de traiter au plus près les problématiques spécifiques et de réduire les incivilités, avec un effet direct de diminution du sentiment d’insécurité.

Une nouvelle organisation des quartiers, avec nomination de référents

Le découpage actuel en trois secteurs d’intervention – Nord, Sud et Centre – ne permet pas un maillage efficace du territoire. Trop vastes, ces zones ne correspondent à aucune réalité territoriale, géographique ou démographique. Nous proposons de revoir ce découpage en dessinant 5 quartiers, plus petits et répondant à des critères d’homogénéité : nombre d’habitant·e·s, caractéristiques économiques et sociales, type d’habitations, etc. L’action de la police municipale, notamment des brigades de proximité, sera organisée sur ces nouveaux secteurs, et donc plus adaptée à la réalité de terrain.

Nous nommerons également plusieurs référent·e·s par secteurs (en fonction du nombre d’habitant·e·s, des caractéristiques économiques et sociales, du type d’habitations) : leur rôle sera d’assurer un lien de proximité notamment avec les associations et commerçant·e·s de sa zone, de coordonner la prise d’informations et d’en assurer la remontée. Il sera également force de propositions pour penser de nouveaux aménagements urbains en vue d’améliorer la sécurité de toutes et tous : automobilistes (régulation de la vitesse, zones 30, etc.), cyclistes (continuité des pistes cyclables, signalement des obstacles…), piétons, etc.

Des agents de sécurité et de médiation dans les transports pour diminuer le sentiment d’insécurité

Les transports en commun de la Ville ont la réputation de ne pas être sûrs, alors que paradoxalement les statistiques de la délinquance ne montrent pas de dangerosité particulière. C’est donc au sentiment d’insécurité qu’il faut s’attaquer, afin d’assurer la tranquillité des usagères et usagers. Pour cela, nous proposons le recrutement d’agents de sécurité et de médiation par la TAM.

Les missions des agents de sécurité et de médiation seront de rassurer, d’assurer une dissuasion, d’aller à la rencontre des usagères et usagers dans une approche bienveillante, d’informer, et de faire la prévention des incivilités (propreté, bruit…). Ils feront le lien avec le Centre de Supervision, la Police Municipale et la Police Nationale en cas d’incidents. Non armé·e·s, bienveillant·e·s, formé·e·s à la médiation et aux premiers secours, ces agent·e·s permettront par leur présence et leur action volontariste la prévention des tensions et des dangers. Ils seront déployés en particulier le soir et sur les lignes de tramway, y compris aux stations, et porteront une attention particulière à la tranquillité des femmes, plus sujettes aux agressions et au harcèlement.

Concrètement, la Délégation de Service Public signée avec la TAM en 2018 arrive à échéance en 2024: celle-ci ne prévoit pas de dispositif de sécurité en dehors des agent·e·s de contrôle assermentés. Nous demanderons donc un avenant au présent contrat, sachant que la Métropole et la Ville sont majoritaires au Conseil d’Administration de cette société. Quoi qu’il en soit, nous inclurons cette clause au futur contrat de DSP qui sera passé en 2024.

Enfin, nous étudierons avec la TAM la possibilité de demander l’arrêt des bus à leur convenance le soir. Ce dispositif est actuellement expérimenté dans de nombreuses villes, dont Lyon et Strasbourg.

Réalisation d’une étude de sûreté sur l’ensemble des écoles

La sécurité de nos enfants est prioritaire, pourtant de nombreux dangers sont à déplorer autour des écoles de la ville. Nous réaliserons une vaste étude avec une méthode claire et transparente pour établir si des aménagements sont nécessaires autour des écoles. Ces aménagements pourront porter sur la visibilité des écoles pour plus de clarté (colorisation, signalement par panneaux…) mais aussi sur la réduction de la vitesse par des aménagements de voirie (coussins berlinois, plateaux, zones 30). Enfin, l’étude permettra de déterminer si une présence humaine est nécessaire pour assurer la tranquillité des entrées et sorties d’école dans certains quartiers où les aménagements ne suffisent pas. Dans ce cas, des recrutements de personnes éloignées de l’emploi (contrats d’insertion qui pourront être transformés en ASVP) seront à privilégier.

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