À Montpellier, les mesures de confinement ont engendré une réduction historique du trafic routier, avec comme première conséquence une baisse de la pollution atmosphérique. Au delà des chiffres, c’est l’occasion de réfléchir concrètement à un futur désirable et alternatif.
Face à l’épidémie de Covid-19, des mesures de confinement ont été prises par le gouvernement depuis le 16 mars 2020, interdisant tout déplacement en dehors de son domicile, sauf pour motif dérogatoire. Ce confinement a des conséquences importantes au niveau local, que ce soit sur l’économie, la vie sociale et culturelle, la vie familiale, la sécurité, la pratique sportive etc.
Parmi les conséquences visibles, il est à noter la diminution drastique du trafic routier. Les axes historiquement saturés de notre ville, comme l’avenue de Toulouse, le boulevard Gambetta, l’avenue Clémenceau, l’avenue de la Liberté retrouvent un calme qu’elles n’ont sans doute pas connu depuis 50 ans. Cette situation exceptionnelle engendre non seulement une baisse des niveaux de pollution, mais elle permet aussi d’imaginer un futur alternatif.
L’agence de surveillance de qualité de l’air Atmo Occitanie publie les données de l’ensemble de ses capteurs en open data nous permettant ainsi d’avoir l’historique des concentrations de monoxyde et dioxyde d’azote (NO et NO2) que nous avons ici utilisé car directement lié au trafic routier. Atmo Occitanie dispose aussi de capteurs de d’ozone (O3) et particules fines (PM10 et PM2.5).