Deux grands enjeux se présentent à l’économie montpelliéraine : éradiquer le chômage et se transformer au service de la transition écologique. Cette dernière est une opportunité pour la création d’emplois locaux si la Ville sait tirer son épingle du jeu : Montpellier doit rester à l’avant-garde. En créant un écosystème cohérent entre la commande publique, les programmes de rénovation urbaine, tout en valorisant l’accueil et l’innovation des entreprises, nous ferons entrer Montpellier dans une dynamique d’emploi durable. Il faut agir sur plusieurs secteurs :
- La rénovation des bâtiments, pour faire baisser la facture énergétique et créer des emplois dans le BTP.
- Le développement des énergies renouvelables, notamment en propulsant Montpellier comme métropole solaire
- La transformation de notre agriculture vers la production biologique, pour dynamiser la filière d’approvisionnement locale et les circuits-courts, notamment en direction des cantines.
Il faut par ailleurs valoriser le commerce de proximité qui est en train de mourir dans l’indifférence générale. Certains quartiers sont aujourd’hui délaissés, et les petits commerçants oubliés. Des leviers existent pourtant pour faciliter la vie des petits entrepreneurs :
- Abandonner les grands projets inutiles coûteux, et toute implantation de nouveaux centres commerciaux périphériques qui détruisent les petits commerces.
- Prioriser les petits producteurs locaux dans la commande publique lorsque cela est possible.
C’est en dialoguant avec l’ensemble des acteurs du territoire que nous engagerons la ville dans un développement économique serein au service des habitants. Ainsi, nous ferons diminuer la pauvreté et nous contrôlerons le développement urbain de la ville tout en assurant sa résilience écologique.