Logements non décents, loyers inaccessibles à la classe moyenne, nombre d’années d’attentes pour le logement social, opacité des commissions d’attribution, autant de problématiques auxquelles les mesures sur le Logement tentent de répondre. Notre objectif est d’améliorer les conditions de logements pour les montpelliéraines et montpelliérains, pour enrayer la précarité et les inégalités sociales auxquelles nous faisons face. Pour une ville plus juste, qui prend soin des plus vulnérables et qui conçoit le logement comme un ancrage et un droit fondamental. Permettre à toutes et tous de se loger dignement, dans un habitat choisi et non subi fait partie des urgences sociales.
En 2016, le nombre de logements sur Montpellier est de 165 739 dont 7,7 % sont vacants. Soit 12 761 logements vacants dans la ville selon l’INSEE. Montpellier fait donc partie des villes tendues comptant le plus de logement vacant. La taxe sur les logements vacants s’applique à Montpellier.
Actuellement, Montpellier possède un parc locatif de logements sociaux de 25%, et la métropole de 16% du parc locatif. La demande de logement social a augmenté de 62% ces dernières années et la construction de logement sociaux seulement de 22%. Une demande de logement social met environ 7 ans à aboutir, avec 9 demandes pour un logement en moyenne. Pourtant, 70% de la population est éligible au logement social.
Le taux de pauvreté (24.5%) est de 11.6 point supérieur au taux de pauvreté en France. La répartition du taux de pauvreté par tranche d’âge, montre que les moins de 30 ans sont les plus représentés (35% des ménages) suivis de la tranche entre 40 et 49 ans (31%) et de celle entre 50 et 59 ans (28%). Les ménages identifiés par ce taux de pauvreté sont locataires.