Mobilité des femmes

Les femmes ne se déplacent pas de la même manière que les hommes. Or, les infrastructures ne le prennent pas en compte.

Cette tendance est évidente dans les systèmes de transport du monde entier, dont la conception répond moins aux attentes des personnes qui multiplient les petits trajets – comme c’est souvent le cas des aidants et aidantes et des travailleurs et travailleuses à temps partiel (souvent des femmes) – que les personnes (généralement des hommes) qui vont et reviennent du travail, empruntant les transports deux fois par jour sur de longues distances. Les infrastructures de transport sont souvent inaccessibles aux personnes à mobilité réduite ou voyageant avec des personnes à charge, et les femmes sont particulièrement exposées au harcèlement sexuel ou à la violence lorsqu’elles marchent dans les espaces publics, lorsqu’elles sont à vélo ou qu’elles utilisent les transports en commun. L’objectif est de promouvoir la mobilité des femmes et d’accroître leur autonomie.
Nous devons donc repenser l’accès à la mobilité et les déplacements afin de garantir que les déplacements courts, à pied ou en transports en commun, soient confortables, accessibles, abordables et sûrs.

Mission 1 : les campagnes de sensibilisation

Des campagnes de communication dans le transport contre le harcèlement sexuel et d’autres comportements discriminatoires seront développés.

Mission 2 : les bus arrêt à la demande aux heures tardives

Un dispositif d’arrêt à la demande pour que les bus s’arrêtent le plus près possible du domicile des personnes qui rentrent seules la nuit à des heures très tardives sera mis à l’étude.

Mission 3 : aménagement des stations

L’environnement des stations de transports en commun doit contribuer à diminuer le sentiment d’insécurité, avec des lieux propres, bien éclairés, signalés et visibles.

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