Prise en compte du bien-être animal dans l’attribution des subventions et de la politique municipale
Objectifs :
- Prise en compte du bien-être animal dans l’ensemble des décisions prises par la municipalité ;
- Une police formée à la législation relative à la protection animale et protectrice face à toute forme de maltraitance animale.
pour les autorisations d’installations de nouvelles entreprises, l’attribution de subventions ou le choix de prestataires, le bien-être animal doit être pris en compte et certaines pratiques comme la corrida et l’utilisation d’animaux de cirque seront complètement exclues. En effet, il nous semble que le plaisir individuel que peuvent avoir certains et certaines dans le cadre de ces activités passe après le droit de vivre des animaux et leur bien-être. C’est pourquoi nous créerons une délégation au sein du conseil municipal et un ou une adjoint·e sera dédié·e à la condition animale et à la défense du vivant. Le conseil municipal adaptera un vœu demandant une interdiction nationale des corridas et des écoles tauromachiques. Aucune subvention ne sera accordée à toute activité impliquant de la maltraitance animale.
Par ailleurs, un officier ou une officière de police municipale sera formé·e et dédié·e à la protection animale. Son rôle sera de former les policiers afin de veiller au respect des législations de protection animale avec la mise en place d’une cellule maltraitance. L’officier en charge sera aussi le point de contact des associations de protection animale. La police municipale veillera notamment à lutter contre l’exploitation, pour la mendicité des animaux, en particulier au regard des femelles gestantes ou d’animaux non sevrés. Un numéro vert sera créé par la municipalité permettant à un régulateur de répondre aux cas de maltraitance signalés. Le régulateur transférera les cas à prendre au sérieux à des enquêteurs du monde associatif qui alerteront si nécessaire la cellule maltraitance mise en place au sein de la police municipale.Des subventions seront allouées aux refuges pour leur permettre d’accueillir dans des conditions décentes les animaux retirés suite à des faits de maltraitance avérés.
Nous garantirons aussi la transparence de l’activité de la fourrière et du bon traitement des animaux qui y résident avec une attention particulière portée sur le respect des conditions légales d’euthanasie (pas d’euthanasie avant 10 jours).