Bien être animal

Que ce soit dans le cadre de nos modes de vie, de notre alimentation ou de nos loisirs, il est intolérable d’infliger des souffrances aux animaux qui partagent ou non notre cadre de vie. Qui n’a pas été touché par les vidéos tournées dans des abattoirs par l’association L214 ? Ces souffrances ne sont que la partie émergée de l’iceberg concernant les animaux d’élevage et bien d’autres restent cachées de nos yeux. Alors qu’il y a quelques décennies, les abattoirs officiaient en ville, dans le quartier des Beaux-Arts, anciennement quartier des abattoirs, où le sang coulait à même la rue, dorénavant tout se passe loin de nos villes et de nos yeux. Et depuis que tout nous est caché, les cadences s’accélèrent, les conditions de travail se détériorent, et ces lieux qui n’étaient déjà pas la panacée du bien-être animal sont devenu pour beaucoup un véritable enfer. Le code civil français reconnaît depuis 2015 « Les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité »1 mais cela ne se traduit malheureusement ni dans les actes, ni dans les lois.

Concernant les animaux de compagnie, Montpellier est aujourd’hui considérée comme une ville plutôt accueillante, les animaux de compagnie étant admis dans les transports en commun. Mais les espaces de liberté pour les chiens sont trop rares, la distribution de sacs à déjection est rare et les distributeurs sont souvent vides. Qui plus est, les sacs sont en plastique alors que des alternatives biodégradables (en amidon par exemple) existent. Par ailleurs, de nombreux animaux de compagnie sont abandonnés chaque année, car ceux-ci sont considérés comme des biens dont on peut jouir et se débarrasser à son gré. Il est nécessaire de sensibiliser celles et ceux qui accueilleront un nouvel animal de compagnie au sein de leur foyer, et dissuader l’activité de ceux qui encouragent ce système (foires d’exposition d’animaux de compagnie, etc.). La maltraitance animale infligée par certains à leurs animaux ne doit plus être tolérée et donc être punie. Aujourd’hui, ce sont les associations qui s’engagent sur ces cas et mènent eux-même l’enquête pour réunir les preuves afin de faire condamner les bourreaux et mettre en sécurité les victimes mais elles ont besoin pour cela de l’aide de l’autorité publique généralement peu enclin à apporter son aide par manque de temps ou de formation.

Enfin, nos loisirs peuvent conduire à une grande souffrance inutile pour de nombreux animaux. Est-il moralement acceptable de faire souffrir des animaux juste pour son propre plaisir ? Nous ne le pensons pas. Le parc zoologique du Lunaret et l’aquarium d’Odysséum ne doivent pas enfermer d’animaux dont la captivité est incompatible avec leur bien être. Chaque espèce, chaque individu a des besoins spécifiques qui doivent être respectés.

NOTRE PROJET

Nous Sommes s’engage à ce que chaque décision prise par le mairie prenne en compte la dimension du bien-être animal. C’est  pourquoi nous créerons au sein du conseil municipal une délégation dédiée à la condition animale et à la défense du vivant. Un ou une adjoint·e sera consacré·e à cet enjeu. Du côté de la police municipale, un·e officier·e sera formé·e à la législation relative à la protection animale. Il ou elle mettra en place une cellule dédiée à la maltraitance et sera le relais officiel pour les associations. 

Le bien-être animal passe aussi par un changement dans nos modes de consommations, en particulier en ce qui concerne notre alimentation qui est aujourd’hui trop centrée sur les produits animaux. Nous devrons donc accompagner une transition de nos régimes alimentaires vers une alimentation plus végétale, mais aussi plus locale et de saison. Pour cela, une alternative végétarienne ou végétalienne sera proposée chaque jours dans l’ensemble des cantines municipales, et 2 menus par semaine seront exclusivement végétariens. (Voir le livret Agriculture et Alimentation)

Nous favoriserons le vivre ensemble avec les animaux, pour que nos animaux de compagnie aient leur place dans notre ville. Des espaces leur seront dédiés dans les parcs dont la taille le permet. Le vivre ensemble implique aussi de prendre soin de la biodiversité urbaine et de réguler éthiquement les populations d’animaux liminaires (animaux non domestiques vivants à proximité immédiates des humains) par l’usage de méthodes sans cruauté.

Enfin, le parc zoologique du Lunaret et l’aquarium d’Odysseum doivent être orientés vers un usage pédagogique : ils seront des outils d’éducation populaire à l’éthologie et au respect de l’environnement terrestre et marin.

NOS MESURES

#1

Prise en compte du bien-être animal dans l’attribution des subventions et de la politique municipale

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#3

Garantir le bien-être des humain et des animaux et du vivre ensemble

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#4

Des parcs au service de l’éducation populaire et bien être animal

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Le bien-être animal est un enjeu éthique essentiel, et aussi un axe d’amélioration du vivre ensemble : améliorer l’inclusivité de notre ville et étendre notre domaine d’empathie au règne animal et à l’ensemble du vivant.

Vous pouvez soumettre de nouvelles propositions sur lesquelles le mouvement Nous Sommes et sa tête de liste Alenka Doulain pourraient s’engager si ils reçoivent le consentement du collectif.

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