Nos mesures pour le bien-être animal

Prise en compte du bien-être animal dans l’attribution des subventions et de la politique municipale

Objectifs :

  • Prise en compte du bien-être animal dans l’ensemble des décisions prises par la municipalité ;
  • Une police formée à la législation relative à la protection animale et protectrice face à toute forme de maltraitance animale.

pour les autorisations d’installations de nouvelles entreprises, l’attribution de subventions ou le choix de prestataires, le bien-être animal doit être pris en compte et certaines pratiques comme la corrida et l’utilisation d’animaux de cirque seront complètement exclues. En effet, il nous semble que le plaisir individuel que peuvent avoir certains et certaines dans le cadre de ces activités passe après le droit de vivre des animaux et leur bien-être. C’est pourquoi nous créerons une délégation au sein du conseil municipal et un ou une adjoint·e sera dédié·e à la condition animale et à la défense du vivant. Le conseil municipal adaptera un vœu demandant une interdiction nationale des corridas et des écoles tauromachiques. Aucune subvention ne sera accordée à toute activité impliquant de la maltraitance animale.

Par ailleurs, un officier ou une officière de police municipale sera formé·e et dédié·e à la protection animale. Son rôle sera de former les policiers afin de veiller au respect des législations de protection animale avec la mise en place d’une cellule maltraitance. L’officier en charge sera aussi le point de contact des associations de protection animale. La police municipale veillera notamment à lutter contre l’exploitation, pour la mendicité des animaux, en particulier au regard des femelles gestantes ou d’animaux non sevrés. Un numéro vert sera créé par la municipalité permettant à un régulateur de répondre aux cas de maltraitance signalés. Le régulateur transférera les cas à prendre au sérieux à des enquêteurs du monde associatif qui alerteront si nécessaire la cellule maltraitance mise en place au sein de la police municipale.Des subventions seront allouées aux refuges pour leur permettre d’accueillir dans des conditions décentes les animaux retirés suite à des faits de maltraitance avérés.

Nous garantirons aussi la transparence de l’activité de la fourrière et du bon traitement des animaux qui y résident avec une attention particulière portée sur le respect des conditions légales d’euthanasie (pas d’euthanasie avant 10 jours).

Consommation et bien-être animal

Objectifs :

  • améliorer la protection du bien être animal en changeant les choix de consommation ;
  • montrer l’exemple et sensibiliser en tant que municipalité.

Depuis le décret du 16 avril 1964, l’étourdissement préalable des animaux est obligatoire en France afin d’éviter la souffrance lors de l’abattage.
Le Règlement européen n°1099/2009 du 24 septembre 2009 sur la protection des animaux au moment de leur mise à mort précise : « Toute douleur, détresse ou souffrance évitable est épargnée aux animaux lors de la mise à mort et des opérations annexes ».

En France et en Europe, l’abattage des animaux terrestres (soit hors poissons) nécessite un “étourdissement” préalable c’est-à-dire un procédé permettant de rendre l’animal inconscient et en particulier insensible à la douleur avant la saignée. En théorie cet étourdissement doit être indolore amenant à une perte de conscience immédiate afin de s’assurer qu’il y ait une absence de peur ou de stress et de douleur lors de la saignée. Par la suite, la saignée doit être réalisée rapidement sans retour de la conscience.
Mais en pratique, ce n’est pas ce qui est observé. De nombreuses associations dénoncent des pratiques d’étourdissements longues et douloureuses, souvent liées à un mauvais paramétrage du matériel (https://www.l214.com/abattage-avec-etourdissement). De plus, les délais entre l’étourdissement et la saignée ne sont souvent pas respectés.

L’élevage intensif impose aux abattoirs d’avoir une cadence qui ne leurs permet pas d’entretenir le matériel, de former correctement leur personnel et de respecter sans faille les processus recommandés. En cherchant à augmenter le rendement on ne peut pas défendre le bien être des animaux. L’élevage intensif est aussi néfaste pour la santé humaine et l’environnement (https://www.greenpeace.fr/elevage/), il représente 14,5% des émissions de gaz à effet de serre. Il impose une déforestation massive, soit pour créer des zones de pâturage ou bien pour cultiver de la nourriture utilisée pour nourrir le bétail. Enfin il contribue au gaspillage et à la pollution de l’eau.

La vivisection est par définition un “Mode d’expérimentation qui consiste à pratiquer des interventions sur les animaux vivants”. Alors que de nombreuses alternatives existent, l’expérimentation animale est encore pratiquée. A l’inverse de l’abattage, très peu de lois encadrent le bien-être animal dans l’expérimentation en laboratoire. La fiabilité des résultats est remise en question, un traitement fonctionnant sur des animaux n’aurait pas les mêmes résultats sur des humains, simplement parce que nous ne faisons pas partie de la même espèce. De l’argent est alors gâché et des espoirs inutiles sont donnés à des patients en attente de traitement.

Engagements :

  • Cesser de s’approvisionner auprès d’abattoirs pratiquant l’« étourdissement » au CO₂ des cochons, la suspension des volailles conscientes ou l’abattage sans « étourdissement ». Installer des caméras de surveillance dans les abattoires publics de la ville. Encourager officiellement et subventionner des pratiques d’abattage plus respectueuses de l’animal telles que les abattoirs mobiles qui se déplacent de ferme en ferme.
  • S’opposer à l’implantation de tout élevage intensif, laboratoire d’expérimentation animale, animalerie, zoo, foires d’exposition d’animaux, etc. et agir pour la reconversion des établissements déjà implantés (y compris élevages et commerces).

Garantir le bien-être des humain et des animaux et du vivre ensemble

Objectifs :

  • Permettre à chacun et chacune de vivre tout au long de sa vie avec ses animaux de compagnie.
  • Gérer les populations des animaux liminaires sans cruauté.
  • Préserver et favoriser la biodiversité urbaine et périurbaine.

Toute vie mérite d’être respectée, y compris celle des animaux dits “nuisibles”. Si la population de certains animaux peut poser des problème de salubrité et de santé publique, la régulation de ces populations peut se faire efficacement et sans cruauté. Les animaux domestiques quant à eux doivent avoir une place adaptée à leurs besoins pour leur épanouissement individuel, et pour une vie harmonieuse avec la ville et ses humains.

Garantir une bonne cohabitation entre humains et animaux commence par permettre à tout moment de la vie d’être accompagné par les animaux de compagnie qui nous entourent. Nous encouragerons donc l’accueil des personnes âgées accompagnées d’animaux entrant en EHPAD, ainsi que pour les Sans Domicile Fixe dans les centres de jour et de nuit. Nous proposons aussi de mettre en place une garde sociale en lien avec les associations afin que les centres communaux d’action sociale gèrent via un relais avec les associations les animaux des personnes qui partent à l’hôpital ou en prison.
Enfin, pour les chiens et les chiennes de Montpellier, nous aménagerons des aires de de liberté où ils et elles pourront s’ébattre en toute sécurité. Des aires seront aménagées dans les parcs dont la taille le permet. Au sein d’un grand caniparc, un espace sera réservé à l’éducation canine avec des éducateurs et éducatrices canins permettant aux maîtres et maîtresses d’apprendre à éduquer leurs animaux afin d’améliorer le vivre ensemble.

La ville est un milieu à part entière où se côtoient humains, animaux domestiques et animaux sauvages. Pour Nous Sommes le vivant, quelle que soit sa forme, est une priorité. La façon de traiter les animaux non-humains est d’ailleurs souvent très représentative de la façon dont nous concevons le monde et la société. C’est pourquoi Nous Sommes s’engage à allier efficacité et absence de cruauté dans le choix des méthodes quant à la gestion des populations des animaux liminaires telles que le pigeon ou le rat. Nous privilégierons des méthodes n’impliquant pas une lente agonie quant à la gestion des rats : stérilisant appétant type Contrapest, répulsifs par ultra-sons ou naturels comme la menthe, la sauge, la marjolaine, etc., la réintroduction de prédateurs naturels tels que les chouettes. Une meilleure gestion des déchets permettra aussi de prévenir la prolifération des rats. Concernant les pigeons, nous installerons des pigeonniers contraceptifs pour un meilleur contrôle des naissances. Nous poursuivrons également le financement des campagnes de stérilisation des chats errants menées par les associations. Nous organiserons une journée par an de stérilisation gratuite pour tous subventionnée et mise en lumière par la mairie. Nous demanderons une identification obligatoire des chats/chiens et les policiers municipaux seront autorisés à vérifier l’identification des animaux et à réaliser une prévention des propriétaires dans le cas où l’identification n’aurait pas été réalisée.
Afin de préserver et favoriser la biodiversité, nous créerons des « réservoirs de biodiversité » avec des espaces non aménagés laissés en libre développement. Enfin nous soutiendrons les démarches visant à inventorier et étudier la biodiversité urbaine (mésanges, chauve-souris…).

Des parcs au service de l’éducation populaire et bien être animal

Objectifs :

  • Des parcs au service de l’éducation populaire et bien être animal.
  • Soigner les animaux sauvages et éduquer à l’éthologie.
  • Assurer un bon cadre de vie pour les chiennes et les chiens en ville.

Le bien-être animal, première préoccupation du parc zoologique
Nous subventionnerons un bilan éthologique de l’ensemble des animaux du zoo. L’objectif du bilan éthologique est de déterminer les animaux dont le bien-être est incompatible avec la vie en captivité. Les animaux dont le bien être est incompatible avec la captivité, et pouvant être réintroduits dans leur milieu naturel seront alors relâchés. L’espace ainsi libéré accueillera un hôpital de la faune sauvage locale en partenariat avec les associations spécialisées. Les animaux soignés mais non relâchables y résideront de façon permanente et permettront de créer un lieu de pédagogie à l’éthologie et visant à faire découvrir le rôle des espèces animales locales dans l’environnement. Les établissements scolaires seront invités à le visiter.

L’aquarium de Montpellier devra aussi réaliser un bilan éthologique quant à la captivité de ses résidents. Par ailleurs, une mission de sensibilisation à la préservation des écosystèmes marins lui sera attribuée. L’impact du plastique, des mégots de cigarettes et de la surpêche devra être montré à l’ensemble des visiteurs. En effet, le plastique tue directement de nombreuses espèces, en particulier les grands mammifères type dauphins, marsouins, etc. mais aussi le phytoplancton lorsqu’il est sous la forme de micro-plastique. Le phytoplancton est essentiel à notre écosystème puisqu’il produit 50% de notre oxygène et est donc le premier poumon de la Terre, loin devant la forêt amazonienne. Chaque mégot de cigarette qui se retrouve dans le mer peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau. Enfin la surpêche est responsable du déclin de nombreuses espèces de poissons visées mais aussi d’autres espèces non visées. C’est ce qu’on appelle des prises accessoires comme ces milliers de dauphins tués chaque année par les méthodes de pêche industrielle. Il est donc nécessaire de sensibiliser la population à ce désastre et de changer collectivement nos modes de production et de consommation.

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