Production : revaloriser les espaces cultivables et y promouvoir l’agroécologie

Politique foncière : ceinture verte autour de Montpellier et création de nouvelles fermes

  • Mise en place d’une véritable « ceinture verte » autour de la ville et de la métropole par la création d’un PAEN (Périmètre de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels)
  • Sanctuariser des terres agricoles par la révision du PLU (Plan Local d’Urbanisme à l’échelle de la ville) et PLUi (Plan Local d’Urbanisme à l’échelle de la métropole)
  • Créer un Observatoire du Foncier, qui inclue une véritable animation foncière entre cédant-es et candidat-es à l’installation
  • Faciliter l’installation de nouvelles fermes, notamment en créant un pôle d’appui technique associant de façon concertée les réseaux associatifs de l’installation agricole et la Chambre d’Agriculture

Créer une régie maraîchère municipale à vocation d’insertion sociale et professionnelle au sein d’un Écopôle Alimentaire

En complément de l’approvisionnement via les marchés publics, une ferme agricole biologique et agroécologique gérée en régie municipale peut contribuer à l’approvisionnement de la restauration collective en produits bio et locaux. Elle constitue une opportunité pour créer des parcours d’insertion sociale dans l’agriculture pour des publics éloignés de l’emploi (chômage longue durée, demande d’asile, statut de réfugié …) et sensibiliser les montpelliérains et montpelliéraines (notamment les enfants des écoles) à l’agroécologie.

La création de cette régie municipale est à l’étude sur les 30 hectares de la zone du projet actuel de la ZAC des Coteaux à Malbosc, en transformant en zone agricole dans le PLU (Plan Local d’Urbanisme) cette zone actuellement prévue à l’urbanisation.
Elle intégrerait un projet plus global d’Écopôle Alimentaire, au sein duquel sera développée une pépinière d’entreprises d’économie sociale et solidaire des métiers liés à l’alimentation (transformation agro-alimentaire, distribution, gestion des déchets, activités pédagogiques…). Ce lieu est conçu comme une opportunité d’expérimenter de nouvelles formes d’activités économiques innovantes par et pour les habitants et les habitantes, inspirées des régies municipales, des entreprises coopératives municipales et des dispositifs de l’action sociale et de l’insertion. En effet, la crise durable de l’emploi (chômage, mal-être au travail…) appelle l’expérimentation d’autres formes d’organisation des activités économiques.

Multiplier les jardins partagés et familiaux et diversifier les autres formes d’agriculture urbaine pour rester connecté à la terre et au vivant

  • Augmenter les surfaces consacrées aux jardins partagés et aux jardins familiaux, avec une priorité pour les quartiers populaires.
  • Encourager la multiplication d’autres formes d’agriculture urbaine écologiques : plantations de fruitiers dans les parcs et jardins publics, incroyables comestibles, parcs agro-forestiers, réappropriation citoyenne d’espaces verts dans les quartiers etc.

Cette mesure s’insère dans le projet de végétaliser la ville et recréer des corridors écologiques pour s’adapter au changement climatique.

Elle s’insère également dans un Plan d’Éducation à l’Alimentation Durable : accès facilité pour enfants et adultes à des espaces productifs pour reconnecter les urbains aux cycles naturels, dialogue entre citadins et paysans pour lever les malentendus et améliorer les compréhensions mutuelles des difficultés de la transition agro-écologique, etc.

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