Reprendre en main notre alimentation, c’est retrouver du pouvoir sur nos vies au quotidien. La malbouffe n’est pas acceptable : elle génère du mal-être, et des maladies comme l’obésité qui touchent d’abord les classes populaires. Aujourd’hui se nourrir de produits de qualité reste difficile : c’est pourtant un facteur déterminant dans la lutte contre la pauvreté et pour la vie en bonne santé. Montpellier doit devenir une ville nourricière qui garantit un accès à une alimentation durable au plus grand nombre. Pour cela, il est indispensable de relocaliser notre système de production et de soutenir les initiatives bio et locales qui créeront des emplois.
Nous donnerons la priorité aux enfants, avec la distribution d’un goûter bio gratuit dans toutes les écoles. Plus globalement, puisque la restauration collective est un levier de transition agroécologique, nous engagerons un vrai programme pour des cantines plus humaines, avec 100% d’alimentation durable, de la manière suivante :
- Création d’un pôle alimentaire à Malbosc : une ferme urbaine à vocation d’insertion sociale et pédagogique pour approvisionner les cantines.
- Structuration de filières bio et locales, en soutenant les agriculteurs. Un pôle métropolitain d’appui technique aux agriculteurs sera réalisé en partenariat avec la Région, la Chambre d’agriculture, les réseaux associatifs et les territoires voisins.
Enfin, l’alimentation de qualité est également un enjeu de justice sociale. C’est pourquoi nous mettrons en place des dispositifs d’entraide et de solidarité dans les quartiers portés par les Maisons pour tous : épiceries et cantines solidaires, groupement d’achat, etc. Face au renoncement, qui a pour conséquence la dégradation de la qualité de notre alimentation, nous proposons une approche pragmatique et ambitieuse qui va dans le sens de l’intérêt général.