Ce samedi 1er février au matin il est impossible de se promener sur les rives du Lez sans être interpellé : une fresque végétale de plusieurs mètres de haut aux traits d’Alenka Doulain a été tracée dans la nuit pas des militants du mouvement NousSommes.
Cette œuvre ne peut pas laisser indifférent. Elle évoque notamment les liens qui existent toujours entre tournants historiques et réappropriation artistique et populaire de l’espace public.
Car oui nous sommes face à un tournant historique !
Il est urgent d’adapter la ville au changement climatique.
Dans notre programme « Un nouvel espoir pour Montpellier », nous présentons nos mesures visant à rafraîchir la ville et diminuer la pollution, grâce notamment à un retour massif de la nature en ville :
– Nous végétaliserons massivement et intelligemment, partout où cela est possible, en commençant par les espaces et bâtiments publics, notamment les écoles
– Nous sanctuariserons les abords du Lez et réaliserons une trame verte continue, depuis le domaine de Méric jusqu’au marché du Lez.
– Nous créerons un corridor vert qui reliera les principaux parcs et jardins de la métropole : Lavérune, Montcalm, Clemenceau, Jardin des Plantes, Bois de Montmaur, Agropolis, Lez, etc.
Car faire revenir la Nature en ville, végétaliser, n’est plus une option, c’est une obligation !
Nous ne pouvons plus nous contenter de prôner la bonne parole, nous avons la responsabilité d’agir.
Alors nous agissons… et ce, dès aujourd’hui !
Car si le dérèglement climatique représente un défi majeur pour notre ville, au delà des réponses techniques, les élus de demain devront être en mesure d’apporter des réponses ambitieuses, collectives et courageuses.
Par cette œuvre aujourd’hui, le mouvement Nous Sommes montre qu’il en est capable
Car il fallait y penser, et nous l’avons imaginé!
Des rouleaux d’herbe comme réponse au dérèglement climatique, oui, il fallait y penser. La première des étapes pour changer la ville, c’est imaginer, imaginer que les choses pourraient, peuvent se faire autrement. Au sein du mouvement Nous Sommes, l’exemplarité démocratique, qui se tient à distance des guerres d’ego, des outrances et du clientélisme, permet la participation de toutes et de tous, et laisse ainsi la place à la nécessaire créativité qui nous permettra d’inventer les réponses innovantes et réalistes aux défis de demain.
Il fallait aussi s’en donner les moyens, et nous l’avons fait!
Des solutions il en existe, nous en avons plein nos placards, mais encore faut il se donner les moyens de les réaliser! Et se donner les moyens ne se résume pas aux moyens financiers. Aujourd’hui, c’est bien la force du collectif qui est mise en avant et qui nous a permis d’aboutir à un tel résultat.
Et enfin et surtout il fallait oser… et nous avons osé !
Parce qu’il est toujours possible d’imaginer des choses, de trouver les moyens… et de ne pas aller plus loin parce que l’on sait que nos solutions iront à l’encontre de lobbys ou d’intérêts particuliers.
Relever le défi du dérèglement climatique nécessite de changer le visage de notre ville, grâce à des élus mus par l’intérêt général, aussi déterminés que courageux. Ce visage tracé sur les rives du Lez, le visage d’Alenka Doulain, est celui d’un Nouvel Espoir pour Montpellier !