NousSommes présente aux élections municipales une liste largement issue du monde associatif. C’est dans plus de 20 associations que se sont formés et se sont engagés un grand nombre de candidates et candidats, qui ont trouvé dans notre mouvement populaire la suite logique de leurs combats autour des trois urgences : écologique, sociale et démocratique.
NousSommes connaît donc par la pratique de terrain, plus que tout autre, le pouvoir de mobilisation, d’invention, et d’expertise des associations. L’exemple de Barcelone l’a bien montré : le monde associatif est un contre-pouvoir indispensable à la réussite de tout mouvement municipaliste. Dans notre ville et depuis des années, les associations sont isolées les unes des autres par volonté politique, et ne sont pas valorisées à la hauteur de ce qu’elles apportent aux habitantes et habitants.
Aujourd’hui, seules 318 associations de Montpellier ont un accès régulier à 250 équipements municipaux: cela est très peu au regard des 2 630 associations inscrites sur le site de la Ville ou les 6 000 enregistrées en Préfecture. Les autres doivent trouver des solutions ailleurs pour exercer leur activité, en passant par des locations privées, ou la mise à disposition de domiciles particuliers. Ainsi, les motifs d’insatisfaction sur l’accès aux équipements municipaux sont nombreux :
- la disponibilité : les plannings de salles dans les Maisons pour Tous étant souvent surchargés ;
- les délais trop longs entre la demande et la réponse des services ;
- le nombre limité d’équipements mis à disposition : salles inutilisées ou non exploitées à leur potentiel ;
- les critères d’attribution qui sont flous ;
- l’accès à l’information.
En 2015, la ville a commandé un audit qui a révélé des dysfonctionnements dans l’utilisation des équipements municipaux. Plusieurs chantiers ont été lancés : établissement de conventions types, état des lieux d’entrée et de sortie, transparence des commissions d’attribution… beaucoup d’idées, pour trop peu de suivi. Plus largement, quasiment rien n’est fait pour aider les associations à communiquer, à se structurer, à développer le bénévolat, à organiser des événements, etc. Nous faisons le constat qu’il n’y a aujourd’hui aucune volonté politique de faciliter la vie des associations.