Le bilan du Maire sortant sur la sécurité est très insatisfaisant. Les moyens mis en œuvre peuvent à première vue paraître positifs : recrutement de 50 policiers municipaux sur le mandat, et investissement dans des équipements comme le poste de police mobile. Pourtant, cette politique est un échec du point de vue des résultats car le sentiment d’insécurité augmente et la population n’a plus confiance en sa police. Les tensions semblent grandissantes dans une ville autrefois réputée pour sa douceur de vivre.
Sur l’évolution du cadre de vie à Montpellier, nous déplorons aujourd’hui :
- un nombre croissant d’incivilités et de délinquance routière (téléphone au volant, feux rouges grillés, respect des limitations de vitesse, stationnement gênant),
- un sentiment d’insécurité très présent la nuit dans le quartier Écusson, touchant en particulier les femmes.
Sur le cœur de mission de la Police municipale, nous déplorons aujourd’hui:
- un manque de présence et de visibilité de la Police Municipale dans la ville, notamment dans la relation de proximité avec les habitant.e.s, les commerçant.e.s, les associations,
- un manque de présence de la Police Municipale ou des services de l’éducation aux abords des écoles,
- une absence de politique claire de prévention auprès de la population, et notamment des jeunes.
Sur les moyens attribués à la Police Municipale, nous déplorons aujourd’hui:
- un poste de police municipale principal situé au rez-de-chaussée d’un immeuble d’habitation sans possibilité de stationnement à proximité, avec des horaires d’ouverture non adaptés aux horaires de vie des montpelliéraines et montpelliérains,
- un contact par téléphone rendu compliqué : un numéro de téléphone pour joindre la PM la journée et un autre la nuit,
- un poste de police mobile mal utilisé : selon les quartiers, les habitant.e.s n’osent pas toujours en y entrer par peur d’être repéré,
- un nombre de policiers municipaux insuffisant par rapport au nombre d’habitant·e·s de la ville ; en moyenne le taux est de 1 agent pour 1000 habitant.e.s, à Montpellier ce taux est de 1 PM pour 1530 habitant·e·s,
- un manque de moyens pour ces agents, notamment concernant les locaux et vestiaires qui influent sur les conditions de travail.
Sur la relation entre Police Municipale et Police Nationale, nous déplorons aujourd’hui:
- une usure générale au sein de la Police nationale, qui souffre de problématiques de gestion des relations humaines alors qu’elle a vu son activité judiciaire augmenter ces dernières années.
- une Police Nationale qui n’a pas toujours les moyens d’assurer une bonne présence sur le terrain ;
- des services (Département, Préfecture, Ville) qui ne coopèrent pas et se renvoient la balle sur des problématiques importantes comme le trafic de drogue ou l’accompagnement des mineurs isolés.