Dynamiser l’économie locale au service de la transition écologique

Nous mettrons l’économie locale au service de la transition écologique en développant les filières d’avenir dont nous avons besoin pour faire face aux défis d’aujourd’hui et de demain.

Nous soutiendrons les circuits courts et les commerces de proximité, qui améliorent la cohésion sociale et diminuent notre dépendance à la voiture individuelle. En mettant l’économie locale au service des Montpelliérain·e·s, nous la rendons plus vertueuse et résiliente, Montpellier sera alors prête à relever les défis de demain.

  • créer des emplois liés à la transition écologique et couvrant tous types de métiers : filière solaire, coachs énergétiques, filière des déchets, isolation des bâtiments, agriculture, etc ;
  • créer un fournisseur d’électricité vert et local chargé des travaux, des avantages fiscaux, du financement et de l’assistance, restaurant un pont de confiance entre artisans et particuliers ;
  • proposer une fiscalité avantageuse et des emprunts à taux zéro pour la rénovation énergétique permettant aux foyers de réduire de 20 à 30% leur consommation énergétique ;
  • relocaliser le système alimentaire en créant de l’emploi et des filières d’insertion ;
  • soutenir le développement d’une monnaie locale complémentaire ;
  • ajouter des critères environnementaux et sociaux dans le cadre des commandes publiques.

Baisser nos émissions de gaz à effet de serre pour lutter contre le changement climatique

Le constat est sans équivoque : il est urgent de faire notre part pour baisser notre dépendance aux énergies fossiles et lutter contre le changement climatique.

Transformer nos mobilités

  • améliorer l’efficacité du réseau de bus, augmenter les fréquences et amplitudes horaires, densifier et élargir le maillage du réseau de bus ;
  • mettre en place des pôles d’échanges modaux (PEM) efficaces et de bonne dimension, en amont des points de congestion ;
  • augmenter la part modale du vélo de 3% à 20% ;
  • abandonner les projets de nouvelles infrastructures routières et autoroutières.

Pour un système agroalimentaire bas carbone

  • développer l’alimentation durable de proximité et moins dépendante des transports ;
  • diminuer la consommation de viande avec deux repas végétariens par semaine à la cantine ;
  • développer l’agroécologie moins dépendante au pétrole.

Un territoire à énergie positive en 2050

  • alimenter la ville en énergie verte, avec un développement massif du solaire ;
  • isoler thermiquement les bâtiments ;
  • réduire de 20% la consommation énergétique des bâtiments publics.

Préserver et promouvoir la nature pour s’adapter aux changements climatiques

Nous voulons adapter la ville aux impacts du changement climatique en agissant sur tous les fronts possibles pour construire ensemble notre résilience. Une ville résiliente, c’est une ville où l’eau, le végétal, la nature reprennent une place centrale en dialogue avec le quotidien, car ils nous protègent et nous avons le devoir de les protéger.

Donner leur place au végétal et à l’eau, protéger la biodiversité

  • végétaliser massivement et intelligemment : ombrages végétalisés, végétalisation des cours d’école, corridor vert le long du tram 5, préservation de poumons verts comme Thomassy ;
  • ramener une végétation nourricière en ville, pour les humains et les animaux ;
  • sanctuariser les abords du Lez en assurant la continuité d’un corridor vert, depuis le domaine Méric jusqu’au marché du Lez ;
  • assurer une maîtrise publique du cycle de l’eau avec le retour en régie de l’assainissement et la mise en place d’un comité « eau et adaptation au changement climatique » ;
  • désimperméabiliser les sols pour diminuer l’impact des fortes pluies.

L’agriculture et l’alimentation au service de la résilience

  • développer l’agroécologie pour faire face aux chocs climatiques ;
  • faire respirer la ville en y maintenant des espaces agricoles ;
  • développer l’alimentation durable de proximité.

Enfance et éducation

  • mettre l’éducation à l’environnement au centre du Projet Éducatif Territorial ;
  • distribuer des goûters bio gratuits pour tous les enfants et des repas 100% durables ;
  • végétaliser et développer les jardins pédagogiques dans les écoles ;
  • utiliser le parc zoologique du Lunaret et l’aquarium d’Odysseum comme outil d’éducation populaire à l’écologie et l’éthologie.

Santé

  • lutter contre la prolifération du moustique tigre ;
  • isoler thermiquement les bâtiments pour mieux faire face aux fortes chaleurs ;
  • renforcer les liens entre environnement et santé.

Renouveler l’urbanisme

  • densifier avec intelligence pour préserver des poumons verts et faire des projets immobiliers durables, raisonnables et raisonnés, en incitant à l’habitat participatif et écologique ;
  • sanctuariser les sols et préserver des espaces naturels au sein d’une planification urbaine écologique, avec un moratoire sur les ZAC en cours pour remettre de la cohérence dans l’urbanisation.

Réduire la pollution et les déchets pour prendre soin du vivant

Une ville résiliente qui prend soin de ses habitant·e·s, c’est aussi une ville qui prend ses responsabilités face aux pollutions et aux problèmes sanitaires engendrés. Nous voulons limiter notre impact environnemental en gérant intelligemment nos déchets, en nous attaquant de front à l’amélioration de la qualité de l’air. Les Montpelliérain·e·s doivent pouvoir évoluer dans un espace public sain et propre, sans être assénés de pollutions chimiques, visuelles ou lumineuses.

S’attaquer de front à la pollution de l’air

  • mettre en place un réseau de mesures citoyennes de la qualité de l’air pour la connaissance, la prise de conscience et l’implication ;
  • construire de véritables alternatives à la voiture individuelle thermique grâce à un plan d’urgence pour les mobilités plurielles pour diminuer drastiquement la pollution de l’air ;
  • déployer la Zone à Faibles Émissions (ZFE) en priorité dans des zones souffrant d’une pollution de l’air avérée et ciblant dans un premier temps le transport de marchandise.

Agriculture et alimentation

  • réduire l’utilisation de fertilisants et pesticides de synthèse avec le développement de l’agroécologie ;
  • supprimer les perturbateurs endocriniens de la restauration collective grâce au 100 % durable et le passage aux contenants en inox.

Réduire les déchets

  • développer des solutions complémentaires de compostage de proximité ;
  • structurer un réseau de ressourceries de quartiers ;
  • créer des ressourceries du bâtiment ;

Lutter contre l’agression publicitaire

  • supprimer les dispositifs publicitaires numériques du centre piéton ;
  • conserver un nombre acceptable de panneaux municipaux imprimés dédiés à l’information associative et à celle de la Ville ;
  • aligner la tarification publicitaire sur les plafonds autorisés par la loi et renégocier les contrats en cours, pour les zones hors centre ville historique.
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